Décidément, la Malta Gaming Authority (MGA) est à l’aube d’un changement de cap significatif. Charles Mizzi devient le nouveau PDG de l’organisme, après un processus d’appel à candidatures strict et minutieux. Fort de son expérience, le successeur de Carl Brincat prend les rênes de l’organe dès janvier prochain. Explication.

Transition en douceur et décisive

Une nouvelle page s’ouvre pour MGA, avec cette nomination de Charles Mizzi en tant que PDG. Il prend officiellement son poste, à partir du 26 janvier 2024. Succédant ainsi à Carl Brincat qui occupe la fonction depuis 3 ans.

Sa désignation découle en effet d’un appel public initié au mois d’octobre dernier. Visiblement, ce choix se justifie par l’expérience exceptionnelle de Charles Mizzi à la tête de la Residency Malta Agence pendant 5 ans.

Ayant dirigé diverses entités d’envergure, dont la Banque BNF, son leadership dynamique a suscité la confiance du Conseil des gouverneurs. Selon ce dernier, il est l’homme fort pour consolider les fondations de l’organe de régulation.

Fier et déterminé, le nouveau PDG s’est dit honoré d’être sélectionné et d’endosser cette responsabilité. Aussi, il a explicitement affirmé sa volonté de capitaliser ses expériences passées, afin de mener à bien sa mission.

En supplément, Charles Mizzi a réitéré son engagement à collaborer étroitement avec le ministre de tutelle et le Conseil des gouverneurs.

Attentes et défis pour l’avenir

Le ministre de l’Économie, Silvio Schembri, a initialement salué cette nouvelle nomination. Selon lui, le profil de Mizzi est en parfaite adéquation avec les besoins et les challenges de MGA. Grâce à son expérience solide, il est en mesure de prolonger les efforts déjà fournis par l’Autorité de régulation.

Schembri a également tenu à congratuler le PDG sortant, Carl Brincat, pour son mandat de 3 ans réussi. Pour rappel, celui-ci a pris ses fonctions en janvier 2021, avec pour mission d’ »élever les normes réglementaires ».

Pour sa part, Charles Mizzi sera, dès le mois prochain, confronté au défi du Malta Gaming Act (Aussi appelé projet de loi 55 ou article 56A). Il s’agit du fameux projet qui vise notamment à protéger les opérateurs agréés MGA contre toute forme d’accusation de jeu illégal. Autrement dit, cette loi cherche à leur fournir une certaine immunité légale.

Jusqu’à présent, la Malta Gaming Act est controversée puisque certains estiment qu’il risque de créer des problèmes transfrontaliers. Les critiques se concentrent aussi et surtout sur la conformité de cette loi avec le droit européen.

Naturellement, la MGA soutient et défend ses lois, en indiquant que ses règlements respectent les normes et les exigences du droit de l’UE.

En conséquence, les autorités européennes ont sollicité des informations supplémentaires. Ce qui laisse entendre que la Cour européenne de justice pourrait examiner le dossier plus en détail.

Malta Gaming Authority, une référence mondiale

Malgré les défis croissants, la MGA demeure une référence incontestée dans la régulation mondiale des jeux de hasard.

Fondée en 2001, elle a su évoluer face aux enjeux complexes de l’industrie. Depuis plus de 20 ans, l’organisme maintient une surveillance rigoureuse, émet des licences de casino en ligne et encourage l’innovation.

Tout cela pour garantir un environnement de jeu équitable et sûr. Sa réputation d’excellence en fait un partenaire de confiance pour les opérateurs de jeux en ligne du monde entier. Ce qui renforce sa position en tant que pionnière en matière de régulation de jeux à l’échelle mondiale.

Et renforcer cette excellence constitue l’une des missions principales du PDG nouvellement nommé, Charles Mizzi.