Le Japon élabore des plans infaillibles en vue du lancement de ses centres de villégiature. Dernièrement, le pays a diffusé plus d’informations concernant la régulation du secteur. Les investisseurs sont désormais mieux renseignés au sujet de leurs futures obligations.

Des mesures sans appel

Les préfectures japonaises et leurs partenaires vont bientôt déposer leurs dossiers de centres de loisirs auprès de la Diète. En fait, chaque département doit soumettre sa proposition jusqu’au 28 avril. À titre de rappel, Nagasaki, Wakayama et Osaka sont les principaux concernés dans cette affaire. Entre-temps, le comité de régulation des jeux d’argent local (CRC) a dévoilé des règles supplémentaires. D’après son communiqué, les complexes de villégiature doivent verser 15 % de leur revenu brut au gouvernement. En outre, ils sont tenus de céder 15 % additionnels à l’égard de la CRC et de la préfecture hôte. De son côté, la commission supervisera tous ces prélèvements fiscaux en plus des réglementations en général.

Le fait que les régulateurs japonais aient détaillé leur rôle sur leur site officiel est révélateur. De cette manière, ils indiquent leurs responsabilités ainsi que celles des promoteurs de casino au préalable. Pour ce faire, la CRC a réparti ses attributions sous 4 catégories : concept de la régulation des casinos, présentation générale et résumé des règles, mesures contre les risques du jeu et les principales lois relatives aux réglementations des casinos. En particulier, il faut s’attendre à ce que la structure contrôle étroitement chaque facette des complexes intégrés. Elle ne va rien négliger, que ce soit les transactions, les fournisseurs de jeu, les départements d’accueil, les employés ou les actionnaires. En effet, l’équipe de la CRC effectue périodiquement des enquêtes à ces niveaux.

Une détermination inébranlable

« Réaliser un tourisme attractif et de long séjour qui est compétitif à l’échelle internationale », tel est le mot d’ordre du comité japonais. C’est pour cette raison qu’il établit des mesures strictes vis-à-vis des complexes intégrés. Ainsi, la CRC garantit le bon déroulement des activités des casinos. Elle dissipe par la même occasion les inquiétudes des résidents par rapport au projet.

À vrai dire, de nombreux entrepreneurs mondiaux se sont rués vers le Japon depuis l’adoption des lois sur les centres de loisirs en 2018. Certains ont de surcroît installé des bureaux au pays afin de séduire les préfectures concernées. Au fil du temps, la plupart des investisseurs ont progressivement perdu leur intérêt et quitté le territoire. D’autant plus que plusieurs habitants se sont opposés aux plans de construction. Malgré cela, le Japon est déterminé à atteindre son objectif, notamment l’inauguration de 3 sites locaux.

En avril 2021, les régulateurs japonais ont même diffusé les types de jeux que les centres peuvent fournir. Brièvement, ils ont souligné que certains divertissements pourraient éventuellement être autorisés : baccarat, blackjack, poker, roulette, Sic Bo, craps, Casino War, roue de la fortune et Pai gow. Par ailleurs, les complexes seront en mesure de proposer des tables de jeux ordinaires ou électroniques, voire les deux.