Frénésie du jeu, débauche et nuit sans fin… voilà en quelque sorte l’image que beaucoup d’entre nous se font des casinos. Deux siècles de mauvaise réputation ne s’effacent pas aussi facilement. Mais malgré une image sulfureuse, les casinos restent une industrie comme une autre, avec son histoire, ses faits marquants et ses petites anecdotes invraisemblables.

  • Les joueurs de machines à sous étaient payés en bonbons

Aux USA, les jeux d’argent ont été interdits en 1902. Pour contourner la loi, les fabricants troquent les symboles de leurs machines à sous par des fruits de manière à en faire des distributeurs de friandises. Les gains se faisaient donc en bonbons, qu’on pouvait échanger contre de l’argent.

  • La roulette est aussi appelée « roue du diable »

Certains l’appellent aussi « jeu du diable ». Pourquoi ? Pour la simple raison que le total de tous les chiffres d’une roulette équivaudrait à 666. Certains le nomment également ainsi à cause de l’effet que le jeu avait sur les joueurs. En effet, lorsqu’elle tourne, la roulette induirait un état quasi hypnotique. De quoi ajouter du grain à moudre au moulin des critiques.

  • Des joueurs parient leur femme et leurs enfants

Plus de budget pour parier ? Certains ont mis sur la table leur chère et tendre épouse. Et pourquoi pas quelques-uns de leurs enfants ? Aussi fou que cela puisse paraitre, certains joueurs désespérés en sont arrivés à ces extrémités.

En 2007, le russe Andrei Karpov a perdu sa femme Tatiana au poker contre Sergey Brodov. Celle-ci est effectivement allée vivre avec lui, et se dit très heureuse. Dans un registre plus sordide, en 2013, la presse a relayé l’histoire d’une fillette russe que son père aurait perdu aux cartes. Quand le gagnant est venu la récupérer à la sortie de l’école, il a été arrêté pour kidnapping. Le père a également connu le même sort.

  • C’est le casino de Monte-Carlo qui a imposé l’appellation « casino »

Si le mot « casino » est italien, ce sont les Monégasques qui lui ont donné le sens qu’on lui prête aujourd’hui. Avant 1864, les casinos ont porté tout un tas de noms différents.
Au XVIIIè siècle, à Venise, le « ridotto » correspond aux salons de jeux. « Casino » renvoie plutôt aux lieux de sociabilité. C’est ainsi que les salons de jeu à travers toute l’Europe s’appelleront « redoute ». D’autres noms suivront : vaux-hall ou même banque. À la fin du XVIIIè, on parle de « maisons de conversation », « kurshaal » et « maison de réunion ». C’est au XIXè siècle que commence l’usage de « casino » pour se différencier de la concurrence.

  • Banni du casino pour avoir trop gagné

Apparemment, il faut gagner avec modération. Selon la légende, Kerry Francis Bullmore Packer, alias « Prince of Whales », a été banni du Crockfords de Londres pour avoir remporté 10 millions de livres au blackjack. Ce milliardaire aurait aussi été à l’origine du licenciement du personnel du MGM Grand Las Vegas qui l’avait laissé aller trop loin, après qu’il ait touché 19 millions de dollars. La terreur des casinos est malheureusement décédée en 2005.

Bonus : saviez-vous que le tout premier casino en ligne s’appelle InterCasino ? Il a vu le jour en 1996, en se basant sur le logiciel Cryptologic. Les joueurs ont pu, pour la première fois, jouer et effectuer des transactions en toute sécurité, faisant d’elle la pionnière des « vraies plateformes ». Néanmoins, ce titre lui est disputé par Gaming Club Casino. InterCasino continue encore de tourner jusqu’à aujourd’hui, avec une belle ludothèque et des offres bonus casino généreux.