À l’occasion de la Journée internationale des femmes, les acteurs du marché des jeux d’argent se mobilisent. Ils vont s’exprimer par le biais du projet de Square in the Air et All-In Diversity. Évoquant ainsi les challenges des femmes évoluant dans ce secteur.

Les femmes à l’honneur

En vue du 8 mars 2022, les grands noms de l’industrie du jeu participent à une campagne en faveur des femmes. En particulier, celles qui travaillent dans ce domaine spécifique.

En fait, Square in the Air et All-In Diversity sont les principaux instigateurs de ce projet. Sous le hashtag #BreakTheBias, ils dévoilent au grand jour les discriminations sexuelles au sein de ce marché. En même temps, cette démarche vise à apporter du soutien aux individus ou aux sociétés qui le sollicitent.

DraftKings, Flutter et Kindred ont rejoint ce projet noble dès qu’ils ont en eu vent. Par la suite, d’autres exploitants de jeux d’argent ont également adhéré au programme, notamment Betsson, LeoVegas, Better Collective, Catena Media, Yggdrasil, GiG, Microgaming, Pinnacle, Yolo, Sky Betting & Gaming, Sportsbet et Lottoland. Les représentants de ces compagnies apparaissent sur des courts métrages retraçant les défis des femmes dans leur monde.

En réalité, 3 vidéos à ce sujet circulent déjà sur internet depuis le 1er mars. Certains témoignages peuvent paraître choquants, mais ils sont bien réels.

D’après Stewart Darkin, porte-parole de Square in the Air, ce projet a révélé un problème de discrimination majeur. De nos jours, les employés de sexe féminin sont encore confrontés à une lutte quotidienne pour être pris au sérieux. Malgré cela, plusieurs entreprises ont tout de même effectué un grand bond en avant en termes de diversité et d’inclusion. Ce qui représente un bel espoir pour l’amélioration des conditions des femmes sur le marché des jeux.

Un enjeu d’envergure

Lors de son communiqué, la directrice et cofondatrice d’All-In Diversity, Kelly Kehn, a relaté le succès du projet. En effet, la campagne a rassemblé de nombreuses firmes à travers le monde entier. Ces dernières étant basées en Europe, en Amérique, en Afrique et même en Australie.

« Cependant, c’est aussi un rappel brutal de tous les efforts qu’il faut encore fournir pour lutter contre les stéréotypes sexistes », souligne Kelly Kehn. Fort heureusement, des mastodontes de l’industrie du jeu sont prêts à s’engager personnellement afin de défendre cette cause.

Prenons le cas de la directrice de Betting Jobs, Jennifer Innes, pour mieux comprendre l’expérience des femmes dans ce secteur. En vérité, sa société offre des solutions de recrutement pour les opérateurs de jeux de hasard et de paris sportifs. En tant que femme, mère, et haut responsable, Innes est souvent témoin de propos discriminatoires.
Par exemple, on la prend parfois pour l’assistante ou la réceptionniste lorsqu’elle répond au téléphone. Pourtant, elle occupe ce poste de directrice depuis environ 10 ans. À l’évidence, ses collègues masculins n’ont jamais subi une telle expérience.

Par ailleurs, la directrice de Betting Jobs a récemment refusé un contrat pour des candidats exclusivement masculins. D’une manière indirecte, le recruteur en question a signifié sa réticence pour des postulants féminins. Et ce, à cause des congés de maternité et d’un éventuel manque de dévouement des femmes envers l’entreprise.

Même si les préjugés sexistes persistent dans le monde des jeux, Jennifer Innes souligne qu’un changement se profile à l’horizon. En effet, le nombre de femmes recrutées dans ce secteur a significativement augmenté l’année dernière. La plupart d’entre elles occupent des postes à responsabilités.