Le plus important producteur de jeux de casino australien, Aristocrat Leisure a annoncé sa récente acquisition. En effet, la firme va acheter les opérations de Playtech : un éditeur de talent dans le monde de l’iGaming.

Un grand pas sur le marché des jeux virtuels pour Aristocrat

À la suite des entretiens entre ces 2 grands acteurs de l’industrie du jeu, Playtech recevra une somme de 3,2 milliards d’euros pour sa fusion avec le géant australien Aristocrat Leisure. L’unification de ces sociétés marque le début d’un avenir très prometteur en ce qui concerne le monde des jeux de casino et des paris sportifs en ligne. D’ailleurs, Aristocrat se projette d’ores et déjà sur le marché des jeux de l’Amérique du Nord. Effectivement, la taille de l’entreprise va augmenter de façon significative avec des employés localisés sur environ 24 pays et 7 studios internationaux. Désormais, cet opérateur originaire d’Australie est en possession de 170 licences de jeux pour exploiter près de 30 juridictions à travers le globe terrestre.

En outre, cet accord définitif permet à Aristocrat de répondre aux besoins des clients internationaux avec des contenus originaux et uniques. Cela dit, l’entreprise profite également de son ticket d’entrée sur le marché européen grâce à sa collaboration avec Playtech. Il va sans dire que des marges de bénéfices remarquablement conséquentes sont aussi attendues. D’autre part, plusieurs conditions sont encore à revoir pour finaliser le contrat comme l’approbation d’au moins 75 % des actionnaires chez Playtech. Cependant, toutes les transactions devraient être clôturées d’ici 2022. Le DG d’Aristocrat, Trevor Croker précise que le groupe combiné offrira des solutions de jeux de casino de pointe au monde entier.

Des obstacles mineurs

Aristocrat doit maintenant considérer la structure assez compliquée de Playtech après la diffusion de leur accord mutuel. Aussitôt après la déclaration, l’opérateur australien a accusé réception des lettres en faveur de son rachat de la part de certains actionnaires de Playtech, notamment Setanta Asset Management, T. Rowe Price Group, Goldman Sachs et Welles Fargo. La part de ces associés consentants vaut environ 63,3 millions d’actions au sein de Playtech, soit 20,7 % de la compagnie. On est bien loin du compte pour l’instant, mais les hauts responsables de Playtech garantissent qu’ils vont se prononcer pour le projet au conseil d’administration. D’autant plus que cette future coopération sera bénéfique pour les 2 parties.

À titre de rappel, Playtech a vendu sa branche de trading financier Finalto pour 250 millions de dollars à Gopher Investments, il y a 1 mois. La société s’est séparée de cette division qu’elle considère comme moins rentable pour se concentrer sur son domaine de prédilection : l’industrie des jeux d’argent. À présent, Aristocrat Leisure sera l’heureux propriétaire de l’entreprise et le PDG de Playtech, Mor Weizer se réjouit de l’évènement : « c’est une opportunité exceptionnelle dans la prochaine évolution de Playtech ». En août, Aristocrat a révélé son projet d’expansion numérique après avoir investi sur Futureplay et Playsoft, des opérateurs de jeux mobiles. Si les négociations se déroulent comme prévu, Playtech viendra renforcer ses rangs dès que tous les dossiers de transferts sont en ordre.