Dans les Caraïbes, les opérateurs de jeux d’argent ont assiégé les rues de l’État de Trinité-et-Tobago. Afin de mieux encadrer le secteur du jeu et prévenir toutes sortes de dommages, le gouvernement local a établi une commission de contrôle.

La grande famille de la Gambling Control Commission

Ces derniers temps, les clubs privés dispensant des jeux de casino ont proliféré dans la République de Trinité-et-Tobago. Étant donné les circonstances, le gouvernement devait prendre les mesures nécessaires pour réguler ce secteur particulier.

En l’occurrence, les autorités compétentes ont mis en œuvre la GCC ou Gambling Control Commission. Dorénavant, cette structure supervisera toutes les activités de jeux d’argent à travers ces 2 îles caribéennes.

De son côté, le ministre des Finances, Colm Imbert, a confirmé l’identité des membres du Conseil de la GCC. En effet, Stephan Tang Nian préside l’organisation pour un mandat de 4 ans. Auparavant, il fut le conseiller officiel de l’État concernant les opérations bancaires, l’audit et la lutte contre le blanchiment d’argent.

D’autre part, son bras droit dans ce nouveau poste n’est autre que Stevan Thomas. Ce dernier occupera les fonctions de vice-président de la Commission. Manifestement, son expérience en matière de technologie et de cybersécurité lui a permis de siéger dans le conseil d’administration. En réalité, Stevan Thomas est le DG de la société Prodigy Software basée sur les lieux. Comme Tang Nian, il est également nommé pour 4 ans d’exercice.

Enfin, les administrateurs supplémentaires de la GCC sont des spécialistes dans des domaines variés. À savoir, les jeux de hasard, les affaires, le droit, la technologie avancée et la lutte contre le blanchiment d’argent. Parmi eux : Asa Gabrielle Archie, Anil N Maraj, Kenwyn Ogeer, Kalifa Julien, James Anthony Philbert, Jerome Herrera, et Dave Arnold Seerattan.

Ne rien laisser au hasard

À dire vrai, ce comité a vu le jour grâce à l’adoption d’une loi sur les jeux l’année précédente. Ainsi, les législateurs de Trinité-et-Tobago ont donné leur feu vert pour la formation de la GCC.

En outre, ce projet de loi stipule clairement le rôle de cette structure dans le monde des jeux d’argent. En particulier, le régulateur doit instaurer des dispositifs pour mieux protéger les mineurs. Il est également tenu de préserver la nation contre toutes formes d’infractions financières.

Autrement dit, la Commission va élaborer des conditions rigoureuses en vue de l’obtention d’une licence pour exploiter le secteur. Diverses retombées positives découleront de cette démarche si ce marché est règlementé de la bonne manière.

Tout d’abord, cela permet de créer de nombreux emplois. Mais avant tout, les revenus fiscaux éventuels devraient amplement renflouer les caisses de l’État. D’ailleurs, le gouvernement envisage des bénéfices aux alentours de 294 millions de dollars américains.

Bien entendu, la GCC devra aussi établir des mesures pour pénaliser les opérateurs qui enfreignent les règles. Dans cette optique, une amende dépassant les 700 000 $ et une taxe d’environ 180 000 $ sont prévues. Évidemment, les entrepreneurs qui violent les conditions en vigueur et ceux qui opèrent sans licence écoperont de ces sanctions.