Le Canada élargit ses horizons en matière de jeux de hasard. Récemment, les dirigeants de la province de l’Ontario ont révélé l’ouverture prochaine du marché des jeux d’argent en ligne. Désormais, le compte à rebours est enclenché pour le lancement officiel prévu en avril.

Bientôt les jeux de casino virtuels au Canada

Après une longue période d’attente, les joueurs d’Ontario ont enfin appris une bonne nouvelle. Vers la fin du mois de janvier, les représentants de cette région du Canada ont procédé à une annonce révolutionnaire pour l’industrie du jeu local. À vrai dire, l’Ontario envisage d’ouvrir son marché de l’iGaming à compter du 4 avril. Dorénavant, les exploitants de casinos et de paris sportifs en ligne seront en mesure d’opérer légalement sur ce territoire.

En outre, la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario (CAJO) a mis en place une structure spéciale pour l’occasion. Elle a en effet chargé à l’iGaming Ontario (iGO) de réguler ce nouveau marché. De ce fait, les opérateurs à distance devront signer des contrats avec cette entité avant d’offrir leurs services. Martha Otton, porte-parole de l’iGO, a garanti un environnement sûr pour les parieurs domestiques.

« Les utilisateurs peuvent avoir la certitude que les sociétés qui accèderont à ce nouveau marché d’Ontario auront rempli des critères rigoureux en termes d’intégrité des jeux et des opérateurs, d’équité, de protection des joueurs et de responsabilité sociale », a-t-elle détaillé lors de son communiqué. De cette manière, l’iGO permet aux joueurs canadiens de se livrer à leurs sessions virtuelles en toute sérénité.

Un déploiement de grande envergure

De toutes les provinces du Canada, le marché iGaming de l’Ontario deviendra le plus important. Rien de surprenant étant donné que c’est la région la plus peuplée du pays. Avec ses 14 millions de résidents, l’Ontario possède plus de potentiel que certains États de l’Oncle Sam. Concrètement, cette province demeure plus vaste que l’Illinois, le New Jersey, la Pennsylvanie ou encore le Michigan. Par conséquent, les jeux d’argent en ligne de l’Ontario constitueront une grosse part du marché global de l’Amérique du Nord.

Visiblement, les futurs opérateurs virtuels du Canada sont tenus de s’engager au jeu responsable. Surtout, ils doivent entreprendre des campagnes sur les risques des jeux de façon régulière. Par ailleurs, ces promoteurs sont aussi obligés d’élaborer un programme d’auto-exclusion. Cela permet aux joueurs de se retirer définitivement des sites quand ils veulent. De plus, ce dispositif peut faciliter les recherches liées aux cas problématiques.

Plusieurs acteurs de l’industrie du jeu ont déjà manifesté leur intérêt pour ce marché inédit, notamment Penn National Gaming et la division canadienne de PointsBet. De son côté, la Canadian Gaming Association (CGA) se réjouit du déploiement des jeux en ligne en Ontario. Paul Burns, président de CGA estime que la création de l’iGO est un grand tournant dans l’histoire de cette province. Le PDG de Great Canadian Gaming Corp, Tony Rodio, est quant à lui plus perplexe. En réalité, il pense que cette démarche met en danger des milliers d’emplois locaux et des milliards de bénéfices gouvernementaux.