La législation portugaise sur les jeux d’argent connaît une évolution. Depuis le 20 mai 2022, la population portugaise peut s’adonner aux crash games. Certains opérateurs possèdent déjà une licence d’exploitation concernant d’autres divertissements. À présent, ils peuvent envoyer une demande pour proposer les crash games. Grâce à ce nouveau texte, le Portugal figure parmi les premiers pays européens à réguler ce type de jeu de hasard.

Une loi à la pointe de la tendance

Le Portugal est le premier État européen à promulguer une loi détaillée concernant les crash games.

Selon la nouvelle règlementation portugaise, le multiplicateur varie entre x1 et x100. Sur certains crash games, le parieur peut gagner jusqu’à 1000x sa mise. Cependant, le Serviço de Regulação Inspeção de Jogos (SRIJ), le régulateur portugais, estime que cela représente un trop grand risque. En effet, les joueurs qui luttent contre un comportement compulsif peuvent développer une dépendance.

Par ailleurs, les opérateurs doivent attribuer un taux de redistribution théorique d’au moins 80%. De plus, les joueurs ne peuvent pas miser plus d’une fois sur une même session de jeu. Enfin, les parieurs doivent pouvoir encaisser leur gain immédiatement. En fait, selon le SRIJ, tous les jeux d’argent devront se doter d’un système d’encaissement automatique. Ces mesures répondent toujours à un souci de favoriser le jeu responsable.

En outre, les casinos en ligne doivent obtenir une autorisation spécifique pour pouvoir afficher des crash games dans leur ludothèque. Les licences octroyées en amont par l’organisme de régulation ne suffisent pas. La proposition de loi a estimé que les demandeurs devaient respecter 49 critères techniques avant d’avoir un permis concernant les crash games.

Les crash games : un jeu de hasard qui gagne du terrain

Les joueurs du monde entier sont de plus en plus nombreux à apprécier les crash games. Dans l’ensemble, ce jeu de hasard reste facile d’utilisation. Toutefois, son fonctionnement procure l’excitation recherchée par les amateurs de jeux d’argent.

Durant les parties de crash games, le but consiste à obtenir le plus haut multiplicateur possible, avant que la session ne prenne fin. Les éditeurs mettent alors en scène un avion, une navette spatiale ou un astronaute qui décolle. A mesure que l’engin prend de l’altitude, le multiplicateur augmente. Le joueur doit se retirer au moment opportun parce que l’engin peut crasher à tout moment. Il peut tout perdre s’il tarde à encaisser.

Le SRIJ, l’autorité de régulation portugaise, se positionne comme le premier organisme à réellement encadrer ce loisir. Il prend le parti de protéger les joueurs face à un phénomène qui gagne indubitablement en popularité. Cette action marque une fois de plus sa volonté de créer un environnement de jeu sain.

Dernièrement, le SRIJ a interdit la publication des cotes en direct. Les opérateurs ne peuvent plus afficher ces résultats sur les retransmissions d’évènements sportifs. La prohibition s’applique également sur les panneaux publicitaires des stades. Ceux qui défient cette interdiction s’exposent à des poursuites pour publicité illégale pour des jeux d’argent.