Il semblerait que la Française Des Jeux (FDJ) sera privatisée à la fin de l’année 2018 et ne pourra plus proposer les deux tiers de ses jeux en ligne. À part les jeux de tirage et de grattage qui ne sont pas concernés par cette décision, plus que 19 jeux parmi les 57 disponibles actuellement, seront donc accessibles aux parieurs.

Cela pourrait être avantageux au grand public qui pourra devenir actionnaire, mais serait un obstacle pour la politique nationale et aurait une répercussion sur l’économie.

Les activités de la FDJ en plein essor

Le chiffre d’affaires de la Française Des Jeux a connu une progression de 17 % au cours des trois dernières années. La FDJ a compté plus de 3,1 millions de clients pendant l’année 2017. Il s’avère que le tiers de ces personnes sont des jeunes âgés entre 18 et 34 ans. C’est ce qui nous permet d’affirmer que la FDJ a fait une prouesse, car il n’y avait pas beaucoup de grands événements qui auraient pu favoriser les paris sportifs.

La  nouvelle loi en faveur de la privatisation de la plateforme

Un projet de loi pacte a été adopté par l’Assemblée nationale prévoyant la privatisation de la Française des Jeux et de faire exclure 38 de ses jeux de la liste des jeux en ligne. Mais Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a tenu à rassurer que celle-ci ne sera pas mise à exécution avant qu’on ait établi des mécanismes de régulation des jeux d’argent et de hasard.

Rappelons que l’État détient à l’heure actuelle 72 % du capital de cette société qui monopolise les jeux de grattage et de tirage. Chaque année, cela lui fait gagner plus de 3 milliards d’euros grâce aux mises de plus de 25 millions de parieurs. Toutefois, cette action pourrait baisser jusqu’à 25 ou 30 % suite à la mise en bourse de cette entreprise.

Quant au jeu responsable, le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a affirmé que l’État suit de très près les jeux d’argent. Une politique pour lutter contre l’addiction aux jeux a été adoptée afin d’assurer un jeu responsable pour les joueurs.