Un fait-divers tragi-comique qui nous vient tout droit de Grande-Bretagne : celle d’un jeune homme qui braque le casino l’ayant recalé à un entretien d’embauche. Un acte qui peut prêter à rire, mais qui cache une triste réalité.
Braquer pour se venger
Tout commence lorsque Umar Mirza, un jeune britannique de 26 ans, postule pour un emploi au casino Paddy Power de Birmingham. Se voyant recalé, il prend la pire décision possible: se venger en le braquant.
Il revient donc quelques jours plus tard, à 8h30 du matin, cagoulé et armé d’un pistolet factice. Sans dire un mot, il présente un papier à une employée sur lequel est inscrit « J’ai un flingue, ouvrez ou je tire ! ». Une fois entré, il lui ordonne d’ouvrir le coffre et d’en vider le contenu dans un sac. La méthode fonctionne. Il repart quelques minutes plus tard avec plus de 20,000€ en cash et 400€ en jetons.
Un peu trop fébrile sans doute, il commet l’irréparable en sortant du bâtiment. Il retire en effet sa cagoule alors qu’il est encore filmé par les caméras de surveillance.
Une enquête facile
En consultant les enregistrements des caméras, le patron du casino identifie facilement le malfaiteur. Il reconnaît immédiatement la personne venue quelques jours plus tôt pour un entretien d’embauche. Et comme si cela ne simplifiait pas suffisamment les choses, les policiers n’ont même pas à chercher son adresse… Elle se trouve encore sur le bureau du patron, qui a conservé le CV.
Arrivés sur les lieux, les forces de l’ordre n’ont plus aucun doute. Umar Mirza est bien chez lui. Il a même gardé le sac avec l’argent, l’arme factice, et la note qu’il avait présentée aux employés pour accéder au coffre…
L’acte d’un désespéré
Face au tribunal, Umar Mirza décide en toute logique de plaider coupable. Pour justifier son geste à la cour, l’avocat met en avant l’addiction de son client aux casinos et aux jeux d’argent en ligne. Celle-ci durerait depuis plusieurs années, et son travail de cariste ne suffirait pas à rembourser des dettes s’élevant à plus de 30,000€.
Cette situation difficile et les problèmes du malfrat ne suffisent pas à émouvoir la cour, qui le condamne à 3 années d’emprisonnement. Il faut dire qu’Umar Mirza est un récidiviste déjà connu des services de police. Quelques mois auparavant, il était complice d’une affaire similaire avec la même arme factice, mais dans un autre casino.